Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog gastro
1 juin 2005

Portets vous mieux...

Hier, j'étais de dégustation dans un restaurant à la mode...cuisine fusion, plutôt réussie du point de vue du goût, mais avec quelques défauts, pour un prix légèrement trop élevé...Nous étions une trentaine de journalistes, réunis autour de bouteilles intéressantes, mais dans le discours des vignerons comme des professionnels de la plume, une seule préoccupation: la crise. Si le vin se vend mal, les journaux ne vont pas très bien non plus, et c'est toute une génération de quarantenaires-cinquantenaires, celle des belles années de la gastronomie et du vin, qui sent le sol se dérober sous ses pieds. Le vin leur semble devenir trop élitiste, en même temps ils jugent les bouteilles à 8 euros à l'aune de celles qui en valent 30 voire plus, leur palais ne s'adapte pas aux saveurs du monde, les droits d'auteur ont été divisés par huit depuis vingt ans, et les piges par deux voire trois... Pour se réconforter, une bonne bouteille à un prix raisonnable: Graves blanc 2003 Château de Portets, 7,5 euros à la propriété (05 56 61 12 30). Un nez de beurre, d'agrumes, une bouche d'abord fraîche et fruitée, puis des saveurs minérales et florales (iode, rose) très nobles. Un vin parfait avec un poisson blanc (cabillaud) ou avec des poissons de rivière (truite).
Publicité
Publicité
Commentaires
F
bonjour tontons, <br /> je suis désolé de voir votre message si tard, n'hésitez pas à donner de vos nouvelles, pour que je voie si je peux vous aider!
A
Tontons : il n'est pas trop tard pour une école de journalisme ! Il n'y a pas que des écoles qui prennent après un master, et où il faut de l'argent et des relations pour y entrer. <br /> Essaye les IUT, celui de Lannion et Tours sont reconnus par la profession. Même si je te recommande celui de Lannion, en Côtes d'Armor. Ils prennent tous les niveaux, les personnes qui sortent un peu des clous, il suffit d'avoir de la motivation et un bon projet professionnel. <br /> Renseigne toi sur ces écoles, et bon courage pour la suite !
T
bonjour,je me presente mathieu cuisinier de 26 ans et desirant anticiper mon eventuelle l assitude.J adore mon metier et toutes sa diversitee,creativitee,convivialitee...ayant toucher divers branche de ce metier(traiteur,boucherie,resto gastronomique)et par la meme occasion un peu degouter de certaine pratique militaire dans nos fameux resto etoile ses meme etoiles qui manque parfois a l etat d esprit des cuisiniers.<br /> Pendant mon voyage d un an (australie,new zealand,indonesie),j ai tout simplement pris le temp de reflechir sur ce dont je desirai a travers mon metier et l envie de democratiser la cuisine car manger reste l une des choses les plus normal a travers le monde(malheureusement pas pour tout le monde)<br /> J aimerai juste que l on reviennent aux basics d un repas: se reunir,rire,partager(un repas),convivialitees,echange entre invites,echange entre cuisiniers et invites(je n aime pas le mot client, je prefere invites)<br /> Actuellement je suis cuisinier prive mais cela est provisoire car peu jouissif.<br /> A la rentree prochaine je m investis a corps perdu avec le chef du spring( a paris)dans une nouvelle aventure celle ci moins exotiques puisque restant a paris,mais en respectant les valeurs deja ennoncees ou les invites auront la sensation de venir chez des amis et non pas dans un banal restaurant <br /> Comme vous pouvez le constater j ai le gout du voyage prononce, comme pour toutes personnes qui commence,il est tres difficile de s arreter.Je regrette de ne pas avoir contacter des magazines cuilinaire avant mon depart,cela aurais ete sympa d ecrire quelques articles sur mes differentes experiences avec les locaux ayant pratiquer du woofing(en echange de 4h de travaille max ils vous offrent leur hospitalites)<br /> Desole si je suis un peu long, je veux juste que vous compreniez bien la situation.<br /> Pour conclure, j ai pas un niveau d etude tres valorisant(cap cuisine,boucherie,et traiteur)mais je peux combler ce manque par ma curiositee, l envie d echange de connaissances et cette soif d apprendre.<br /> Commencer une ecole de journaliste est impossible pour moi donc je me repose plus sur mon experience en cuisine et mon envie de decouverte.<br /> Je pense pas pouvoir etre un grand critique car je me met toujours a la place des cuisiniers concerner et de la difficultee du metier.<br /> J ai beaucoups d idee par comptre dans la rencontre cuilinaire et dans le comportement de chacun.<br /> <br /> Si vous avez la moindre info dans le domaine n hesitez pas
F
Bonjour, <br /> désolé de vous répondre si tard, plus de six mois après votre message, mais je n'ai rien écrit sur ce blog depuis longtemps. C'est à l'occasion d'une rencontre avec des blogueurs beaucoup plus assidus (!) aux Européennes du goût à Aurillac, que j'ai réactivé cette page pour poster un album photo.<br /> Au fait, seriez-vous la Fabienne qui poste pas mal de commentaires sur un certain nombre de blogs? (1ptitcreux, numnumbirdy, doriann, crocenbouche, omelette...)<br /> <br /> Pour répondre à votre question, les journalistes gastronomiques sont en règle générale de vrais journalistes, avec une plume (c'est-à-dire un amour des mots et une certaine capacité voire un talent), une grande gourmandise, de la curiosité, un esprit critique (parfois un peu trop...), et souvent une carte de presse. <br /> <br /> Le journaliste gastronomique écrit donc lui-même ses articles, et s'il n'a pas forcément fait d'école de journalisme, c'est en tout cas une formation utile, sauf si on est déjà bien au point sur les lettres grâce à des études de littérature, de socio, de sciences politiques, de communication, de droit, enfin tout ce qui entraîne la plume. Enfin, on devient forgeron en forgeant, et c'est en écrivant, au besoin sur un blog, qu'on perfectionne sa plume.<br /> <br /> Quant aux grilles d'évaluation, vous faites peut-être référence aux enquêteurs du guide Michelin, qui eux ne sont pas des journalistes, mais des professionnels de l'hôtellerie et de la restauration, dont la principale compétence n'est pas l'écriture, mais la capacité à juger du niveau de qualité d'une adresse.<br /> <br /> Donc mon conseil, c'est:<br /> -si vous voulez devenir enquêtrice du guide Michelin, il faut d'abord acquérir une certaine expérience des restaurants, pour pouvoir les juger de façon professionnelle. Ensuite, il faut postuler auprès de la société Michelin, en les appelant au standard, qui se trouve dans les pages jaunes.<br /> <br /> -si vous voulez devenir journaliste gastronomique, c'est à dire écrire des articles dans des journaux, avoir un peu d'expérience des restaurants ne vous nuira jamais. Mais il faudra aussi travailler votre plume, par exemple en tenant un blog, affiner votre goût en goûtant le plus de produits de diverses origines, en vous documentant sur la façon dont ils sont produits, et en allant le plus possible dans de bons restaurants pour vous forger un jugement (c'est-à-dire être capable de dire ce qui vous plaît et ce qui ne vous plaît pas et pourquoi).<br /> <br /> N'hésitez pas à me renvoyer un message si vous voulez d'autres informations!
F
Bonjour,<br /> <br /> Encore une question sur comment devenir critique gastronomique?<br /> <br /> D'abord quelques informations sur moi: je viens d'obtenir mon BTS en hôtellerie -restauration et ce métier m'interesse beaucoup.<br /> <br /> Mais j'ai lu plu haut que vous disiez qu'il fallait avoir fait une école de journalisme, est-ce indispensable? Est-ce que tout les critiques gastronomiques écrivent eux mêmes les articles?Est-ce qu'il n'ont pas de grilles d'évaluations qu'ils complétent et d'autres n'écrivent t'ils pas pour eux? Comment cela se passe t'il exactement?<br /> <br /> Dans l'attente d'une réponse de votre part.<br /> Merci d avance
Publicité