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Le blog gastro
9 mars 2005

Marmitsunami

ah, les australiens et leur vin standardisé...quelle barbarie, mon pauvre monsieur, qui nous arrive des antipodes! Erreur manifeste d'appréciation, effet grossissant, petit bout de la lorgnette...la France est l'un des seuls pays du monde où la consommation du vin est en baisse, et partout ailleurs, c'est bien non seulement une consommation, mais une véritable culture du vin, qui se développe. L'Australie, oui, l'Australie, où le moindre passant peut vous citer son vin favori, son cépage, son origine...une véritable culture, vous-dis-je, et avec celà, en même temps, une explosion gastronomique. Aux Etats-Unis, on trouve bien ces restaurants de fusion food, très bien faits, mais le fast est tellement ancré dans les moeurs, que tout ceci apparaît peut-être encore comme un acte d'anti-patriotisme...mais nous y reviendrons. En Australie, c'est le grand maëlstrom de la culture culinaire mondiale, entre méditerranée (Sydney est la troisième ville grecque du monde!), asie (toutes les cultures, de la Chine au Japon, en passant par la Corée, la péninsule indochinoise et l'Inde, sont représentées), exigence gastronomique française (les premiers grands restaurants australiens étaient des restaurants de cuisine française), et le côté fast, pratique, raisonnable, abordable, pour tout dire démocratique, qui est un peu l'apanage des pays dits du nouveau-monde. Donner des adresses? Pourquoi pas, mais à quoi ceci servira-t'il au français de France? Conseillons plutôt une petite étoile discrète de la gastronomie japonaise: Momoka, 5, rue Jean-Baptiste Pigalle, 75009 Paris, 01 40 16 19 09. Dans sa petite salle d'une dizaine de tables, sans enseigne, Momoka prépare des merveilles de raffinement japonais, servies en 5 à 8 plats, pour 34 ou 42 euros selon le menu choisi. Attention, tout ceci se déguste, et une soirée chez Momoka ne saurait durer moins de trois heures! Appellez plusieurs jours avant: le restaurant, fermé au déjeuner, n'est ouvert que quand le nombre de clients le justifie, et il est d'autre part très souvent complet.
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